EOI SAN BLAS

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sábado, 29 de enero de 2011

Difficultés scolaires

L’une des dérives des cours particuliers est qu’ils se substituent au travail personnel de l’enfant et le rendent dépendant. Certains n’étudient plus que quand le “prof” est là, ou n’écoutent plus à l’école car après “il y aura les cours particuliers à la maison”. Or, le recours aux cours particuliers ne devrait être que ponctuel et son objectif est la remise à niveau et non un accompagnement permanent. Des alternatives existent.

En France comme en Espagne, les entreprises de cours de soutien se comptent par dizaines. Pour de nombreux parents, les cours de soutien représentent la seule recette contre cet échec tant redouté.
Pourtant, comme l’indique Dominique Glasman, professeur de sociologie et coauteur d'un rapport(1) portant sur les cours de soutien et le travail en dehors de l'école, “On ne peut pas mettre en avant une efficacité certaine des cours particuliers, comme le font certains organismes privés”. Par ailleurs, les enfants espagnols et français connaissent plus l’échec scolaire que ceux des pays nordiques où les cours de soutien sont loin d'être aussi répandus.
Prenons un exemple réel, Daniel (2) n’a jamais rencontré la moindre difficulté scolaire jusqu’à la classe de troisième où les notes ont considérablement baissé. L’approche du brevet inquiète ses parents. Que faire ? Les cours particuliers sont immédiatement envisagés. Il est décidé de faire appel à un professeur à raison de 4 heures par semaine, tout devrait rentrer dans l’ordre, Daniel a d’ailleurs l’air content du professeur. Au troisième trimestre, c’est la panique, malgré tous leurs efforts, les parents constatent que les notes ont encore baissé.

Que s’est-il passé ?
- Daniel n’a en fait aucune difficulté de compréhension, il n’est tout simplement pas motivé et manque de confiance en lui, et cela le professeur ne pouvait pas le corriger.
- Daniel ne s’est jamais plaint d’avoir des cours particuliers ; cela lui permettait de travailler moins en classe et le soir car le professeur lui réexpliquait les notions principales. Mais devant sa copie, Daniel se sentait bien seul.

Aurait-on pu faire autrement ?
Oui, quand le problème n’est pas uniquement lié à la compréhension, un travail sur mesure est nécessaire. C’est le travail du coach scolaire. Son rôle est d’aider l’adolescent à réfléchir sur lui-même, sur sa manière de fonctionner et sur son avenir. L’objectif est, tout en s’appuyant sur ses points forts et en désamorçant les blocages éventuels, de définir les éléments où l’enfant puise sa motivation et son énergie. L’objectif du coach sera de bien comprendre les raisons des difficultés présentes et de les dépasser avec pour objectif de rendre l’adolescent responsable et surtout autonome, à l’inverse des cours particuliers qui renvoient souvent la responsabilité vers le professeur.

Coaching ou cours particuliers, comment prendre la bonne décision ?
Voici une approche très simple en 4 étapes pour vous aider à prendre la bonne décision :
Etape 1 - L’observation : comment fonctionne votre enfant le soir lors des devoirs, comment s’organise-t-il ? Prenez le temps de l’observer pendant quelques jours. Ici vous pourrez déceler éventuellement des problèmes d’organisation, d’attitude.
Etape 2 - Le dialogue : interrogez votre enfant pour qu’il décrive ses difficultés, ce n’est pas toujours aisé de faire la part des choses mais certains éléments vous seront forcément utiles ou attireront votre attention. Compréhension ? Motivation ? Confiance en lui ? Relations avec les professeurs ? avec ses camarades ? Plusieurs éléments à surveiller.
Etape 3 - Les rencontres : avec le professeur principal ou ceux des matières les plus faibles. Ceci pour corroborer ou élargir les informations recueillies lors de l’observation et auprès de votre enfant.
Etape 4 - La prise de décision :
• Si vous pensez qu’il s’agit d’un problème de compréhension ou de découragement face à la difficulté d’une ou deux matières (au maximum), il semble raisonnable de faire appel à un professeur particulier dans les matières concernées. Le rythme ne devrait pas dépasser quelques heures par semaine pour l’ensemble des matières. Et, pour éviter toute dépendance, un objectif précis et une durée raisonnable doivent être fixés. Cette aide doit être ponctuelle et l’enfant doit en être conscient.
• Si votre sentiment est que votre enfant est globalement découragé face à la “chose scolaire”, si vous ressentez un manque de motivation, un manque de confiance en soi ou un manque d’implication, les cours particuliers ne vous seront pas d’un grand secours. Ici l’intervention d’un coach scolaire prend tout son sens. Cette solution n’exclut pas la prise de cours particuliers complémentaires si nécessaire dans une ou deux matières mais ceux-ci resteront ponctuels.

Laurent Devred exerce à Madrid comme coach scolaire. Il accompagne les adolescents et étudiants depuis la 3e jusqu’à l’université. Les séances durent 75 minutes et en général, 5 à 10 séances sont suffisantes pour remettre l’élève ou l’étudiant à flots et obtenir des changements significatifs au premier rang desquels une amélioration des notes et un changement dans l’attitude y compris des changements dans les relations avec l’entourage.
Plus d’information sur www.coaching-escolar.es/fr

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