Deuxième édition du rendez-vous des entrepreneurs

Sébastien Chartier (Photo Lepetitjournal.com)
"Ma plus grande frustration, c'est de ne pas pouvoir profiter de ce salon, où, en tant qu'entrepreneur, j'aimerais pouvoir assister à un tas de conférences et d'ateliers que nous organisons", s'exclame Sébastien Chartier, créateur du salon Miempresa. Sébastien Chartier est un passionné, un entrepreneur compulsif qui a créé ou participé à la création d'une douzaine d'entreprises depuis son arrivée en Espagne, au début des années 2000. Un pragmatique aussi, puisque de ses expériences, il a su tirer les leçons, bonnes ou mauvaises, pour toujours aller de l'avant : "Je suis pour le 'fracaso', c'est là qu'on apprend le plus", glisse-t-il notamment. Un homme pratique, qui a su identifier les espaces vides et les manques dont ses propres entreprises ont été amenées à souffrir et qui, pour sa propre utilisation, a commencé à développer les outils nécessaires à leur bon fonctionnement. Quitte à les commercialiser ensuite.

Info pratique et partage d'expérience
C'est de ce savant cocktail d'aptitudes qu'est né le salon Miempresa, qui propose stratégies, ressources et solutions pour creer sa propre entreprise et la faire croître. "En deux jours, on peut repartir avec une boîte clés en main", s'enthousiasme le jeune entrepreneur. "Or je considère qu'aujourd'hui personne n'a deux jours de son temps à dédier à un salon. Pour cette raison, le programme de Miempresa est organisé de telle façon que l'on peut venir 2 heures assister à un atelier, faire un peu de networking puis repartir au bureau". Il faut dire que l'équipe organisatrice a appris de ces erreurs de l'édition 2010 : cette année le salon sera résolument orienté vers la pratique et le partage d'expériences.

Cinq salles thématiques
Cinq salles thématiques seront habilitées dans ce sens : "entrepreneurs qui entreprennent", "développement et consolidation", "internationalisation", "travailleurs indépendants", "franchises". La première devrait ainsi permettre d'accompagner les entrepreneurs dans le développement de leur société. Les grands cas de succès, les erreurs à ne pas commettre ou les niches de marchés porteurs y seront par exemple décortiqués par des experts en la matière. La deuxième salle permettra d'aborder la thématique des fusions-acquisitions, dans le cadre des PME : en fin de comptes, comment s'y prend-on pour acheter une société ? La salle dédiée aux travailleurs indépendants devrait permettre de répondre à toutes les attentes de quelqu'un souhaitant se mettre à son compte. Et ainsi de suite : du pratique, que du pratique, exit les conférences menées par des commerciaux disposés avant tout à vendre leurs services.

Quelques conseils...
Un petit mot pour les créateurs d'entreprises francophones ? "Mon premier conseil pour tout entrepreneur étranger se lançant dans l'aventure, c'est avant tout de trouver une bonne 'gestionaria'. Cela me semble indispensable pour ne pas souffrir dès le départ d'un manque de connaissances concernant les obligations fiscales en Espagne. J'ajouterais qu'il ne faut pas se fier au capital social minimum de 3000 € : avec cette somme on ne va vraiment pas très loin. Je crois que 15 ou 20.000 euros représente une somme beaucoup plus réaliste. Enfin, profitez des réseaux de networking, notamment le réseau français, très dense, ce qui vous permettra de vous intégrer le plus vite possible, de trouver des partenaires et des clients potentiels".

Entrée offerte pour les lecteurs du Petitjournal.com, en utilisant le code suivant : SME2011
Inscrivez vous en ligne ici
(Coût officiel de l'entrée visiteur : 80€)

Vincent GARNIER (www.lepetitjournal.com - Espagne) Mercredi 26 janvier 2011

Salon Miempresa
Mardi 15 et mercredi 16 février
Palais des congrès de Madrid
+ d'infos : www.creaventure.com